Espace Web de Loïc Mathaud2020-02-06T09:57:20+00:00Loïc Mathaudurn:uuid:319f3cf3-47c3-243a-11d9-43ce9fad45b8Atelier B, un cowork associatif à Saint Just-Saint Ramberturn:uuid:2c6c74c7-be65-3632-be4b-61a6352adf2a2020-02-05T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>La dernière fois que j'ai écrit sur ce carnet je parlais des ateliers citoyens en vue de réfléchir à la re-dynamisation des centres villes à Saint Just-Saint Rambert (la commune où j'habite).</p>
<p>Depuis pas mal de choses se sont passées que je n'avais pas imaginées. En effet je suis en train de prendre part à deux projets :</p>
<ul>
<li>création d'une association d'usagers du vélo (j'y reviendrais plus tard)</li>
<li>création d'une association pour ouvrir un espace de coworking sur la commune</li>
</ul>
<p>Tout d'abord, le cowork.</p>
<p>Depuis un an et demi je travaillais dans <a href="https://ovillage-coworking.fr/">le seul cowork</a> de la commune (et des environs). Lieu très agréable et très bien animé, mais il n'a malheureusement pas réussi à trouver son modèle économique et a du fermer ses portes la semaine passée.</p>
<p>De mon côté je ne souhaite pas revenir travailler à la maison et en discutant avec certains coworkers j'ai réalisé que ce point de vue était partagé par un petit nombre. En plus de l'aspect très pratique d'un bureau en dehors de la maison je souhaite conserver la sociabilisation qu'apporte ce mode de travail. J'ai rencontré des gens très intéressants et que j'apprécie, et il me plait de pouvoir continuer à évoluer dans ce contexte.</p>
<p>Alors que faire ?</p>
<p>Sur notre territoire j'ai vu l'échec d'une entreprise privée à gérer un tel lieu : il me semblait compliqué de vouloir renouveler l'expérience. D'autant plus que je n'envisageais pas de me lancer dans la lourdeur administrative que peut représenter la gestion d'une entreprise.</p>
<p>Et puis j'ai réalisé que je voulais aller au bout de la démarche : un lieu partagé géré par et pour ses utilisateurs, non pas par une société dont on serait clients.</p>
<p>Le modèle associatif est donc apparu comme la meilleure option.</p>
<p>Ensuite, où aller ? Sur la commune, le cowork qui vient de fermer avait fait le choix du Cinépôle -un "nouveau quartier" un peu à l'écart du centre historique de Saint Just/Loire, et aux loyers trop élevés. Ce n'était pas idiot, loin de là, mais ce n'était pas ce que je voulais pour mon projet.</p>
<p>Je veux là aussi faire un choix plus en accord avec mes idées : ramener un cowork en centre ville et à deux pas des bords de Loire. Je veux participer ainsi à ma façon à la re-dynamisation du centre. Ramener des gens qui travaillent sur place, c'est ramener de la vie et de l'activité économique (acheter chez primeur, boulanger, boucher, pâtissier, etc.). Et en plus on y gagnerait en qualité de cadre de travail avec les bords de Loire à deux minutes pour des pauses repas des plus agréables.</p>
<p>J'ai étudié plusieurs pistes et nous avons fini par arrêter notre choix sur un local adapté au nombre de personnes susceptibles de venir. Si on se met à être plus nombreux que prévu nous serons ravis d'organiser un déménagement pour plus grand !</p>
<p>En imaginant un cowork associatif et en centre ville je souhaite ainsi participer à ma façon à la vie de ma commune. Pour la suite j'envisage également de pouvoir collaborer avec les institutions (mairie, communauté d'agglomération). J'ai quelques idées sur le sujet, mais nous verrons comment tout cela évolue. En tant qu'association cela devrait nous ouvrir des portes bloquées par le statut d'entreprise privée de l'ancien cowork.</p>
<p>Mon objectif est de pouvoir ouvrir ce nouveau lieu début mars pour limiter au maximum la coupure entre les deux coworks et conserver la dynamique. Nous aurons ensuite le temps de discuter des évolutions avec les adhérents et partenaires.</p>
<p>Que manque-t'il pour ouvrir ?</p>
<p>Comme bien souvent : un peu d'argent. Je fais en sorte que le projet soit raisonné (dans le loyer notamment) pour être facilement pérenne mais il nous faut bien nous lancer.</p>
<p>J'investis du temps et j'apporte un soutien financier mais il va nous manquer quand-même de quoi boucler le budget de départ (caution, frais d'agences, travaux de rafraîchissement, mobilier, etc.).</p>
<p>C'est pour quoi j'ai mis en place <a href="https://www.helloasso.com/associations/atelier-b/collectes/atelier-b-espace-de-coworking-associatif-a-saint-just-saint-rambert-loire-42">une campagne de financement participative</a>.</p>
<p>Nous sommes bien partis mais ce n'est pas encore suffisant pour que je puisse signer le bail sans risque. Je fais alors ce que je n'ai pas l'habitude de faire : je demande autour de moi des soutiens financiers.</p>
<p>J'espère que nous arriverons à nos fins et que l'Atelier B ouvrira ses portes débuts mars :)</p>
<p>Je vous tiendrais au courant de la suite de l'aventure !</p>
Ateliers citoyens sur l'avenir des centres villesurn:uuid:dc4e9ead-b0ad-6662-f8be-da76be7965a62019-11-07T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Mardi dernier j'ai pu participer à une soirée organisée par la mairie dans le cadre du projet visant à définir un schéma opérationnel quant à l'avenir de nos centres villes (Saint Just-Saint Rambert est issue d'une fusion de deux communes, nous avons donc historiquement deux centres villes). Il s'agissait d'un atelier de réflexions participatif afin de commencer à définir entre-autre quels usages nous avons de la ville, comment nous l’habitons et quelles améliorations nous souhaiterions.</p>
<p>Cette soirée était animée par l'<a href="http://kaleido-scop.com/">agence Kaléido'Scop</a> qui a la charge d'une partie de l'étude en lien avec les citoyens. Une bonne trentaine de personnes étaient présentes : de simples citoyens comme moi, des commerçants, et des personnes plus engagées (élus et membres de l'opposition).</p>
<p>La soirée s'est déroulée en plusieurs temps. Tout d'abord une phase où 5 tables avaient été préparées avec sur chacune une affiche sur laquelle était écrit une "phrase choc" visant à lancer des discussions, sur différentes thématiques. Nous prenions des notes à même la nappe en papier puis après un temps imparti nous changions de table sans forcément garder le même groupe (au contraire, nous étions encouragés à varier).</p>
<p>À la fin nous avons fait un rendu commun où l'agence a pris des notes de manière visible sur un écran. Cette phase était très intéressante car au-delà du résumé global de ce qui s'est dit sur les différentes tables, cela a permis d'engager d'autres discussions. La parole a été je trouve bien répartie et respectée. Kaléido'Scop peut ainsi repartir avec un premier jet de synthèse, tout en ramenant les nappes à la maison.</p>
<p>Enfin une carte mentale commune a été créée avec plusieurs branches prédéfinies (loisirs, achats, etc.) en se basant à chaque fois sur ce qui est bien et sur ce qu'il nous manque.</p>
<p>Je n'ai pas pris de notes car j'ai préféré participer uniquement et je ne peux faire ici un compte-rendu exhaustif. Cependant il est apparu clairement que la voiture a un rôle trop dominant, qu'il manque des infrastructures vélos, que notre commune a des richesses encore sous-exploitées (tourisme vert, patrimoine), qu'on pourrait mieux mettre en valeur notre maraîchage et ainsi mieux se nourrir en local, ou que des projets ambitieux -comme le nouveau projet des bords de Loire, ou le cinépôle- auraient méritées de véritables concertations citoyennes afin de prévenir certains effets de bords qu'on commence à voir -le cinépôle attirant les professions médicales créant des vides dans les centres villes-.</p>
<p>En conclusion je suis ravi d'avoir pu participer à cette soirée qui aura sa suite le 23 janvier prochain. Je regrette juste un peu la seule trentaine de participants sur une commune de 15 000 personnes mais je pense qu'il aurait fallu un peu plus de communication. Cela était bien mentionné sur le bulletin municipal mensuel mais pas de rappel sur les points d'affichages de la commune. J'aimerais que la prochaine date soit mieux relayée.</p>
<p>Je salue en tout cas l'initiative de la mairie d'engager ce projet sur des bases participatives. J'espère juste que les résultats seront utilisés de manière sincère et transparente. L'avenir nous le dira. Je vous le dirais.</p>
Du vélo à Saint Just-Saint Ramberturn:uuid:723815bc-340c-b05f-4951-56edf4417d182019-10-23T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Ce billet fait parti d'une série à propos de constats et idées personnelles d'évolutions sur la commune de <a href="https://www.stjust-strambert.fr/">Saint Just-Saint Rambert</a> à l'approche des élections municipales de 2020. Ce que j'écris est fait en dehors de toute affiliation politique. Je m'exprime en simple citoyen qui pense que notre commune à des atouts incroyables et pourrait aller encore plus loin dans ses ambitions sur certains sujets.</p>
<ol>
<li><a href="/notes/2019/2020-et-au-dela-st-just-st-rambert/">Billet d'introduction</a></li>
<li>Du vélo à Saint Just-Saint Rambert</li>
</ol>
<p>Je suis donc pontrambertois et je travaille également sur la commune puisque je suis adhérent à l'espace de travail partagé <a href="https://ovillage-coworking.fr/">O'Village</a> au Cinépôle.</p>
<p>J'essaie de vivre la ville en me déplaçant au maximum en vélo. Que ce soit pour des loisirs, pour me rendre au travail ou faire des courses. Je continue à me déplacer en voiture sur certains trajets mais ce n'est pas l'objet de cet article.</p>
<p>Ceci me permet d'avoir une certaine vision -certainement très personnelle- sur ce que pourrait faire la commune pour favoriser les déplacements doux, et donc le vélo. Je doute que mon constat et mes idées ne soient valables que pour ma commune. On est donc dans un argumentaire finalement très généraliste.</p>
<p>Je ne vais pas entrer dans les détails où je pourrais vous dire que nous devons tous faire très rapidement des efforts sur nos modes de vie. Je pense que des tas de personnes nous alertent déjà suffisamment sur tout ça. Partons donc du constat qu'il nous faut réduire l'usage de la voiture et ses impacts et que ce n'est plus une option pour notre avenir. Que faire donc au niveau local dans une commune de 15 000 habitants ?</p>
<h2>Se garer à vélo actuellement</h2>
<p>Qu'implique aujourd'hui les déplacements à vélo sur la commune ?</p>
<p>Me concernant le manque de pistes cyclables dédiées ne pose pas de problème (même si ça serait mieux avec) car le réel problème est le manque d'infrastructures pour se garer.</p>
<p>Je prends l'exemple du tout nouveau Cinépôle qui comprend l'actuel plus grand complexe cinéma associatif de France et des bâtiments où les professions libérales s'installent, des points de restauration ouvrent, où des activités tertiaires se développent, etc. Un lieu de loisirs mais également de travail. Combien d'arceaux pour attacher un vélo ? Zéro.</p>
<p>J'arrive à attacher le mien sur une barrière qui est le seul point d'ancrage fiable et utilisable avec mon antivol en U mais ce n'est pas idéal (non abrité mon vélo va s'abîmer plus vite que prévu, et je peux gêner des piétons).</p>
<p>Je dis zéro mais en vrai la mairie a installé 4 ou 5 arceaux sur une zone publique dont elle a la charge pas loin de l'entrée du cinéma. Mais le promoteur immobilier n'a pas jugé utile de construire un tel lieu de travail et loisirs où on puisse se garer à vélo alors qu'une piste cyclable y aboutit. On est donc toujours dans le tout voiture tant que les lois n'imposeront pas des quotas (ndlr : apparemment ça va arriver dans le prochain PLUi). Mais rien du côté de l'avenue du stade où je travaille, dommage.</p>
<p>Voici une liste non exhaustive des lieux où je ne peux attacher mon vélo :</p>
<ul>
<li>aux bord de Loire (côté Saint Just mais aussi Saint Rambert). Notez que le projet d'aménagement des bords de Loire côté Saint Just devrait comporter des arceaux. Travaux en cours pour encore 2 ans ;</li>
<li>jardin public et Salle Gaby et Jean Thomas (salle de basket) ;</li>
<li>salle de l'Embarcadère. C'était flagrant lors du forum des associations au mois de septembre où pleins de vélos étaient posés ça et là sans tous être attachés ;</li>
<li>salle polyvalente (salle de sports) ;</li>
<li>place du marché à Saint Just ;</li>
<li>sauf erreur de ma part, rien au niveau des écoles non plus ;</li>
<li>Cinépôle en particulier en haut sur l'avenue du stade.</li>
</ul>
<p>Là où ça pourrait être amélioré :</p>
<ul>
<li>centre de St Just (rue Beaulieu) : seulement deux arceaux en début de rue devant le Déméloir Coiffure dont un inutilisable à cause d'un bac à fleurs de la mairie presque collé.</li>
<li>piscine du petit bois : deux arceaux seulement qui ont été récemment re-boulonnés au sol car ils ne tenaient plus trop depuis quelques temps ;</li>
<li>complexe des unchats : un rack à l'extérieur qui n'est pas du tout adapté (pinces-roues). Autant dire que je ne l'utilise pas.</li>
</ul>
<h2>Idée n°1 : stationner partout en sécurité</h2>
<p>De manière général je pense que le besoin premier en infrastructures vélos n'est pas forcément dans les pistes cyclables. Je pense que la première chose est de permettre aux gens de stationner en sécurité dans un maximum d'endroits :</p>
<ul>
<li><p>sur les lieux de commerces et les lieux de loisirs, des arceaux peuvent suffire car il s'agit de stationnements de courte durée. Mais ils doivent être pratique à utiliser, pas juste esthétiques ;</p>
</li>
<li><p>sur les lieux de travail (j'inclus les écoles dedans), où les vélos vont rester dehors au moins 8 heures par jour toute l'année, il y a un besoin supplémentaire à ce que les stationnements soient fait sous abris.</p>
</li>
</ul>
<p>En effet j'ai la conviction (peut-être erronnée) que pour inciter l'usage du vélo il faut d'abord des lieux de stationnement pour permettre aux gens d'aller de chez eux à un point d'arrivée en sachant qu'ils pourront attacher leur vélo en sécurité, et qu'il sera même possiblement abrité. Cela permettra l'arrivée sur les routes d'une première vague de cyclistes. Ce sont ceux qui sont déjà là, des sortes de précurseurs, et qui pourraient être plus nombreux avec plus d'arceaux un peu partout.</p>
<p>Quand cette première population sera suffisamment importante et visible de tous au quotidien, nous devrions voir arriver avec nous des nouveaux cyclistes qui n'auraient pas pensé le faire avant, ou pas osé, mais qui le nombre aidant vont se sentir en sécurité et prendre leur vélo.</p>
<p>Il sera temps alors de réfléchir ensemble (mairie et cyclistes) à des infrastructures routières adaptées aux usages réels. Je pense que c'est actuellement trop tôt, mais toutes discussions sont tout de même bonnes à prendre.</p>
<p>Cette méthode a deux avantages d'après moi. D'abord d'un point de vue financier. Je ne suis pas spécialiste mais je suis certain qu'il est moins cher de mettre en place des arceaux et des abris vélos que de se lancer dans des travaux d'infrastructures routières. Et deuxième, c'est de concevoir des infrastructures cyclables adaptées aux besoins réels grâce à des échanges mairie-cyclistes et non pas issues d'études théoriques. Se coler au terrain, aux usages, et itérer dans le dialogue. J'aime ce genre de démarches.</p>
<p>En résumé : on peut avoir les pistes cyclables les plus cool, si à l'arrivée je ne peux attacher mon vélo alors la piste ne sert à rien.</p>
<h2>Idée n°2 : inciter les écoliers</h2>
<p>Parmi les initiatives que la mairie pourrait prendre on pourrait imaginer des incitations à ce que les enfants viennent à l'école en vélo afin d'ancrer ce mode de déplacement tôt dans les habitudes. Donc des abris et des arceaux adaptés, proposer des réunions pour que les parents accompagnent eux aussi à vélo. C'est bon pour la santé et ça permettrait de diminuer un peu le volume des hordes de SUV autours des écoles aux horaires de début/fin de journée scolaire.</p>
<p>Je suis cependant conscient qu'on entre ici dans le dilemne de l'œuf ou la poule par rapport à mon idée n°1. Mettre des enfants à vélo sur les routes sans infrastructures routières est-il une bonne idée ? On pourrait en douter mais en même temps ne forcerait-on pas là des changements de comportements de la part des automobilistes ? Et puis je n'ai pas dit que je n'avais que de bonnes idées…</p>
<h2>Idée n°3 : prime à l'achat</h2>
<p>Comme le font déjà certaines villes, la mairie pourrait envisager également une prime à l'achat de vélos à assistance électriques pour faire sauter le pas à des personnes ne s'estimant pas physiquement capables de se déplacer en vélo sans assistance. Plus il y a aura de cyclistes sur les routes, mieux ça sera. Et finalement pourquoi pas une prime valable aussi sur des vélos sans assistance ?</p>
<h2>Idée n°4 : décréter une ville 30 km/heure</h2>
<p>Enfin mon idée la plus folle peut-être, serait de déclarer la commune en ville 30 km/heure.</p>
<p>En effet la cohabitation vélo-voiture dans un contexte de vitesse limitée pour les voitures change énormément de choses. On le voit d'ailleurs sur le choix pris par la mairie sur l'avenue Chapoton suite à sa rénovation où il n'a pas été fait de piste cyclable, laquelle a été jugée moins intéressante que la création d'une zone 30 km/heure. La cohabitation me semble s'y faire plutôt bien et je ne ressens pas de pression quand je roule sur ce tronçon.</p>
<p>En plus cela limiterait un peu les pollutions (sonores et de gaz d'échappement) tout en créant des contextes de conduite plus apaisés.</p>
<p>Je compte essayer de faire un billet dédié là-dessus avec des données chiffrées des temps de traversées des axes principaux de la ville pour rendre compte (y compris pour moi) de ce que pourrait impliquer ce changement.</p>
<h2>Se connecter au plan vélo de Saint Étienne Métropole</h2>
<p>J'aimerais enfin que la commune et/ou Loire Forez puisse voir ce qu'il est possible de faire en ce qui concerne les voies vertes pour des déplacements longs. <br>
<a href="https://www.saint-etienne-metropole.fr/actualites/transport/transport/la-metropole-lance-un-ambitieux-plan-velo">Saint Etienne Métropole a signé un plan vélo très intéressant</a> et je ne sais pas si il existe aujourd'hui des synergies pour venir se connecter à leurs projets et ainsi améliorer le maillage du territoire. Ça serait une très bonne idée en tout cas.</p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>Saint Just-Saint Rambert est loin d'être catastrophique pour les personnes se déplaçant à vélo. Le manque premier est dans les arceaux pour stationner un peu partout de manière pratique et sécuritaire mais je n'éprouve pas de grosses difficultés à parcourir la commune.</p>
<p>Je suis persuadé que les choses vont évoluer en bien sur ce sujet, et j'en serais un observateur de premier plan.</p>
<p>Enfin si jamais vous vous déplacez à vélo sur la commune n'hésitez pas à remplir le questionnaire de la FUB concernant <a href="https://www.parlons-velo.fr/">le baromètre des villes cyclables</a>.</p>
Première vague de déplacements vélo-écoleurn:uuid:b95aa2dd-dc14-3ce6-01fc-7924530d27622019-10-18T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Mon fils a fait sa première rentrée scolaire cette année en septembre et avec ma femme on s'est assez vite entendu sur le fait que je m'occuperais des déposes du matin et elle (ou autre membre de la famille) d'aller le chercher à 16h30.</p>
<p>Cet été, comme depuis plus d'un an j'essaie de faire la maximum de trajets sur ma commune à vélo -notamment pour aller à l'<a href="https://ovillage-coworking.fr/">espace de travail partagé O'Village</a>- j'ai commencé à avoir l'idée d'utiliser le vélo pour déposer mon fils. Le calcul rapide de l'itinéraire me donnait à peine 6 km avec un peu de dénivelé mais rien de méchant, j'ai rapidement évacué la problématique de la "capacité physique". Bien au contraire j'y ai vu l'opportunité de faire un peu de sport tous les matins assez facilement dans l'emploi du temps.</p>
<p>Mais l'autre problématique à gérer a été l'acceptation de Madame. Le trajet emprunte en effet une départementale qui était dangereuse il y a plusieurs années de cela. La route ayant été refaite, les abords élargis, les comportements ayant évolués, j'ai fait le test d'abord tout seul. J'ai pu confirmer la dangerosité relative du parcours et ainsi la rassurer : on pouvait le faire, vraiment !</p>
<p>J'ai aussi fait un essai de suivre <a href="http://www.voies-vertes-metropolitaines.com/">un itinéraire alternatif qui est dans le plan vélo</a> de l'<a href="https://ovillage-coworking.fr/">association Ocivélo</a> mais cet itinéraire n'est pas encore possible car il y a 300 mètres de coupure du tracé infranchissables aujourd'hui. Ce sera donc la route, ou rien !</p>
<p>Ma nouvelle activité de lobbying s'avérant fructueuse, j'ai réfléchi à la façon de transporter mon fils. J'avais déjà un siège vélo qui nous sert à faire quelques balades mais j'aime de moins en moins m'en servir car le déséquilibre du centre de gravité du vélo vers l'arrière qu'il provoque est désagréable. Et puis nous allons devoir transporter également sa cantine pour le repas de midi ainsi que mes affaires (un sac laptop + un sac avec une tenue de rechange pour quand j'arrive à O'Village). J'ai bien des sacoches que j'utilise pour faire les courses mais je ne peux les accrocher au porte-bagage quand il y a le siège enfant.</p>
<p>Cela fait longtemps que je lorgne sur les biporteurs mais les tarifs sont assez élevés. Et puis allais-je vraiment y aller tous les matins ? Investir une certaine somme sans être certain de l'usage m'embêtait. C'est alors que je me suis tourné vers les remorques. Budget plus adapté, protection parfaite de l'enfant même en cas de mauvais temps. J'ai donc acheté une <a href="https://www.yggor.fr/remorques-velo-multisport-2-places-2019/12-chariot-cab-2-thule.html">Thule Cab 2 sur le site yggor.fr</a> après plusieurs appels téléphoniques auprès du responsable de ce revendeur de la marque. Ses conseils ont été précieux pour ne pas faire le mauvais investissement par rapport à mon usage souhaité.</p>
<p><img src="http://loic.mathaud.fr/notes/2019/2019-10-18-premiere-session-velo-ecole/velo-avec-remorque.jpg" alt="Vélo Substance Sora 2018 et remorque Thule Cab 2 2019"></p>
<p>Le temps de passer la commande et de la recevoir, la première semaine de classe était passée et j'avais effectué les trajets en voiture. Le temps de ronger mon frein et de me dire que vraiment j'avais hâte qu'on prenne le vélo.</p>
<p>Depuis ce jour-là j'ai fait en sorte de prendre le vélo à chaque fois pour apporter mon fils à l'école. Parfois il m'est même arrivé d'aller le chercher mais c'est plus rare. J'ai pris l'initiative de noter les jours où je prends le vélo, et si ce n'est pas le cas d'en noter la raison histoire d'avoir une vision globale et de pouvoir moi aussi combattre les préjugés du vélo utilisable uniquement par beau temps.</p>
<p>Voici donc une infographie faite à la main de la première vague de trajets (matins seulement) depuis la réception de la remorque jusqu'aux premières vacances.</p>
<p><img src="http://loic.mathaud.fr/notes/2019/2019-10-18-premiere-session-velo-ecole/infographie-veloecole-rentree-toussaint-2019.jpg" alt="Infographie usage vélo-école les matins depuis la rentrée aux vacances de la Toussaint 2019"></p>
<p>Descriptif textuel :</p>
<ul>
<li>27 matins vers l'école</li>
<li>19 voyages fait à vélo</li>
<li>3 voyages en voiture car remorque bloquée dans le garage suite à des travaux d'aménagement de voirie à la maison</li>
<li>3 voyages en voiture pour raison de rendez-vous juste après la dépose (médecin, administration, …) et où je ne pouvais utiliser le vélo pour m'y rendre</li>
<li>2 voyages fait par une grand-mère car nous étions à la maternité pour mettre au monde le petit frère ;)</li>
</ul>
<p>Sur cette première vague nous n'avons donc jamais pris la voiture pour des raisons de météo. À voir sur la prochaine.</p>
<p>D'un point de vue du temps de parcours ma progression est assez étonnante et je ne sais pas aujourd'hui si j'arrive à des limites. Le premier trajet que j'ai enregistré avec un petit compteur GPS me donne 24 min 35 secondes. Mon record date d'hier avec 18 min 13 secondes. Je sens que je progresse physiquement et c'est plaisant. Alors que je réfléchissais sérieusement à changer la cassette du vélo pour avoir des développements plus courts, je n'y pense plus du tout.</p>
<p>Pas aussi plaisant que la satisfaction de prendre le vélo le matin et de rouler avec mon fils. De pouvoir discuter (ou rester plus calme si il le souhaite), d'observer le paysage, etc. Un matin j'ai pris ça en pleine figure. Je me voyais sourire (peut-être naïvement) et j'ai alors vu les gens que je croisais seuls dans leurs voitures. Tristes. Mon expérience personnelle me fait dire que le vélo rend bien plus joyeux que la voiture.</p>
<p>Sur certains matins assez rares, j'ai aussi été plus rapide en vélo que les voitures à cause des bouchons.</p>
<p>On me pose aussi la question de la dangerosité. Je réponds que je fais attention comme je peux mais que je ne peux pas pédaler et être au volant de toutes les voitures que l'on croise. Que je prends ma place sur la route, que nous sommes très visibles, et que je ne donnerais pas "toute la route" à la voiture car je pense que le danger en est augmenté. J'ai réalisé récemment que mon envie de faire ces trajets à vélo comportait une dimension politique. Je commence à revendiquer la route comme étant à tous, et pas réservés qu'aux voitures. J'espère aussi montrer que si un papa de bientôt 40 ans peut faire 12 km chaque matin pour déposer son fils à l'école (avec un vélo sans assistance), alors d'autres pourraient aussi songer à limiter l'usage qu'ils font de la voiture.</p>
<p>Rendez-vous pour l'infographie de la prochaine vague de trajets vers Noël.</p>
2020 et au-delà à Saint Just- Saint Ramberturn:uuid:5aaaa393-735b-2bd3-51b6-df0cff1f3acf2019-10-06T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Les prochaines élections municipales approchent et en tant que citoyen et résident de la commune de Saint Just-Saint Rambert (Loire, environ 15 000 habitants) j'observe de plus ou moins près ce qui s'y passe. Je suis attaché à cette commune par un lien difficilement explicable. C'est là que vie ma famille depuis plusieurs générations, c'est "chez moi" et surtout je m'y sens bien. J'ai pourtant vécu un peu ailleurs, mais je suis vraiment bien à Saint Just :)</p>
<p>Je n'ai jamais milité et j'ai longtemps eu une conscience politique proche du néant. <br>
Mais ces dernières années j'ai l'impression de m'éveiller, que ce soit sur des sujets globaux ou à un niveau plus local.</p>
<p>Le niveau local est celui qui semble être sur lequel je pense et espère pouvoir faire quelque chose, même faiblement. En tout cas toujours plus qu'à des niveaux plus globaux où je suis certain de ne rien pouvoir faire.</p>
<p>J'observe donc la vie locale à Saint Just-Saint Rambert et je pratique la ville (implications associatives, déplacements, achats, loisirs,…) et j'ai des envies, des souhaits pour l'avenir que j'ai envie de partager. L'approche des municipales et de la campagne qui va arriver me semble un moment opportun. Il y a de fortes chances pour que nombre de remarques soient applicables ailleurs et finalement très généralistes.</p>
<p>Je prévois d'assister autant que possible aux réunions publiques des diverses listes qui vont se présenter et de participer quand je pourrais en avoir l'opportunité. Pour le moment nous sommes sur deux listes, avec peut-être une troisième à venir.</p>
<p>Je ne sais pas encore quelles formes vont prendre les articles à venir, ni combien il y en aura. Je me vois bien essayer de traiter certains sujets un par un, même si il y a peu à dire. Toujours simple qu'un gros article fourre-tout.</p>
<p>Les sujets ? Les déplacements, l'urgence climatique, les gros projets sur la commune, le tourisme, et d'autres ;)</p>
<p>Bref, ce carnet pourrait revenir à la vie ! Toujours sans prétentions.</p>
Basketball, a project has no nameurn:uuid:0b746600-b059-a813-6700-c6e988c19ec82017-11-24T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Dernièrement j'évoquais des idées autour des statistiques pour les matchs de basketball.</p>
<p><a href="/notes/2017/basketball-statistiques-equipe/">Suite à ce billet</a> j'ai engagé des discussions qui m'ont faites franchir un cap.</p>
<p>Les idées initiales que j'avais en tête se sont mêlées à des idées de projets divers que j'avais un jour notées dans un coin, et un vrai produit s'est ainsi formé sur le papier.</p>
<p>Un produit dont les mots-clés sont basketball, vidéos, statistiques, analyses et communication.</p>
<p>Il s'agit d'un produit à plusieurs étages, mais qui une fois complet aurait une réelle utilité pour les club/équipes intéressées par l'analyse de leurs matchs et l'amélioration de leur jeu. Ainsi que par la communication externe.</p>
<p>Mais une feuille de route, aussi géniale soit-elle sur le papier ne vaut rien sans concrétisation. <br>
Et elle ne vaut rien tout court sans rester coller aux besoins du terrain.</p>
<p>C'est pourquoi j'aborde ce projet en me collant le plus possible au réel. La première brique est en cours de développement, et dès que le prototype sera testable, j'engagerais des tests utilisateurs pour itérer et l'améliorer.</p>
<p>Et je ne passerais à la suite que si je valide cette première étape. La suite pouvant alors être différente de ce que j'ai en tête aujourd'hui. Je souhaite diffuser mes idées tout en collant aux besoins afin de ne pas faire un produit qui me plaise, mais dont personne ne voudrait.</p>
<p>Le projet va avancer par petits pas, en recherchant l'efficience (peu d'efforts pour beaucoup d'effets), et je vais essayer de communiquer dessus de temps en temps.</p>
<p>Pour celles et ceux du basket que je connais et qui pourraient être intéressés pour tester et me faire des retours, c'est encore tôt mais vous pouvez déjà vous manifester afin que je vous contact le moment venu.</p>
<p>L'hiver arrive et <em lang="en">a project has no name</em> (pour le moment ;))</p>
Basketball, des données statistiques d'équipeurn:uuid:b3121350-e084-d2f3-1606-0a3a9f1c3bc52017-10-07T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Pour donner le contexte, je fais du basketball depuis que j'ai l'âge de 6/7 ans. Bientôt 30 ans, donc.</p>
<p>Mon poste naturel de toujours est celui de meneur de jeu et en ce sens je me suis toujours posé plus de questions sur le comportement de l'équipe que sur mon jeu à moi.</p>
<p>Avec l'âge (et mes capacités individuelles déclinant), ces questions sont encore plus importantes à mes yeux.</p>
<p>Et ces derniers temps cette réflexion revient de manière plus fréquente, d'où ce billet pour rendre ça public et pour ouvrir éventuellement la discussion avec ceux qui pourraient être intéressés.</p>
<p>Le basketball est un sport collectif, mais on ne s'intéresse qu'aux statistiques individuelles des joueurs. Les statistiques d'équipes n'étant que les sommes ou moyennes des statistiques individuelles.</p>
<p>Est-ce que l'amélioration du jeu d'une équipe ne pourrait pas aussi reposer sur des données directement liées à la façon de se comporter d'une équipe ?</p>
<p>Est-ce qu'on n'a pas trouvé mieux depuis ces dernières décennies que de faire des sommes et des moyennes ?</p>
<p>Si jamais vous avez des informations à ce sujet dont je n'aurais pas connaissance, n'hésitez-pas à m'en faire part.</p>
<p>Dans le monde amateur -celui que je connais- passé un certain cap, la progression d'une équipe ne se fait plus sur la progression individuelle. Certes j'espère progresser encore un petit peu chaque année mais c'est tellement à la marge que ça n'est pas pertinent.</p>
<p>Alors comment aider l'équipe à progresser dans son comportement ?</p>
<p>Quelles caractéristiques intéressantes de l'organisme "équipe" pourrait-on observer et analyser ?</p>
<p>Peut-on mettre en place un outil simple d'utilisation et peu coûteux pour réaliser ces observations pendant un match ?</p>
<p>Le sujet pique tellement ma curiosité que j'ai déjà des pistes que je commence à creuser. <br>
Cela va commencer par aller regarder quelques matchs pour valider une prise de notes statistiques, puis -comme j'en ai les compétences- je vais coder un outil d'analyse pour voir les résultats.</p>
<p>Il y aura des chiffres bruts, mais également de la visualisation de données !</p>
<p>Je vais faire ça à mon rythme, et il se pourrait que cela n'aboutisse finalement sur rien de pertinent.</p>
<p>On verra bien, et dans tous les cas j'essayerais de communiquer ici sur le sujet.</p>
Une dernière étreinteurn:uuid:e619e295-0ef6-a231-7e2a-268dfaa118ad2017-09-18T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Un adieu plus qu'un au revoir <br>
Sentir sa peau contre ma joue, devenue rugueuse de part l'usure du temps <br>
Lui dire combien je le regretterai, lui si grand, si beau <br>
Lui dire qu'il ne sera pas seul car d'autres arrivent <br>
Lui souhaiter au moins autant d'années encore à rayonner comme il vient de passer les soixante dernières.</p>
<p>Déserrer l'étreinte et s'en aller vers de nouvelles belles aventures.</p>
<p>Au revoir bel Hêtre Pourpre.</p>
<p><img src="http://loic.mathaud.fr/notes/2017/derniere-etreinte/hetre-pourpre.png" alt="Hêtre pourpre"></p>
Un fork de FirefoxOS européen ?urn:uuid:44b607d2-710f-be2a-4002-9b4e0b3def6c2016-02-07T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Je fais suite à mon tweet d'hier soir en profitant de mon carnet Web pour expliquer plus précisément ce que j'ai en tête.</p>
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Personne n'a pensé que ça serait le moment parfait pour que l'état (l'Europe) finance les équipes de firefoxOS ?</p>— Loïc Mathaud (@loicmathaud) <a href="https://twitter.com/loicmathaud/status/696047947289665536">6 Février 2016</a></blockquote>
<p><script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script></p>
<p>D'un côté nous avons une idée que l'on peut considérer comme stupide de la part de nos députés d'avoir un « OS Souverain », mais elle existe même si ni eux ni nous ne savons ce qu'ils veulent dire derrière ce terme. Je me permets donc mon interprétation personnelle.</p>
<p>Par "OS", je pense qu'il faut se concentrer en priorité sur système d'exploitation sur mobiles. En effet, sur ordinateurs et serveurs, le choix (y compris dans le libre) est satisfaisant. Ce qui n'est pas le cas dans l'univers mobile où iOS et Android écrasent tout et tuent la diversité. <br>
L'usage de la population étant clairement aux usages mobiles, ce manque de diversité culturelle est pour moi dangereux, et ce pour quoi j'essaie de soutenir des alternatives dès que je le peux (longtemps sous WebOS, puis passage sous Firefox OS, et maintenant sous SailfishOS).</p>
<p>Par "souverain", je pense qu'il faut entendre "essayons d'être indépendant de l'hégémonie des États-Unis". La seule réponse à cette problématique ne devrait alors pas se situer vers un pendant de systèmes fermés bourrés de backdoor mais bien se donner comme objectif un système d'exploitation au code ouvert (mais pour de vrai).</p>
<p>J'aimerais donc croire que la volonté politique de l'état français puisse se traduire par un soutien financier envers une solution open source d'un système d'exploitation mobile.</p>
<p>Et tant qu'à dépenser de l'argent, si nous évitions pour une fois de le jeter par les fenêtres comme pour le fameux « Cloud Souverain », et finançions le bon projet. Les bonnes personnes.</p>
<p>Et puis en ce moment nous avons Mozilla qui laisse tomber Firefox OS sur mobile pour l'amener vers l'Internet des Objets.</p>
<p>Il existe donc un système d'exploitation mobile open source qui tient largement la route et qui ne demande qu'à évoluer. Celui-ci dispose (disposait ?) d'une chouette communauté et d'équipes situées en Europe motivées par ce projet.</p>
<p>Je me dis donc qu'idéalement une fondation européenne serait créée pour porter Firefox OS, ou du moins un fork puisque le côté mobile n'a plus la cote chez Mozilla, et celui-ci financé par les États européens pour continuer à payer les équipes et faire vivre le projet. La France pourrait ainsi montrer l'exemple et pourrait être suivie par d'autres pays pour participer aux financements.</p>
<p>Nous aurions un EuropaOS pour mobile, open source, géré par une fondation et basé sur des technologies Web.</p>
<p>Nous aurions ici une réponse intelligente à des problèmes existants.</p>
<p>Malheureusement je rêve et cela n'arrivera jamais, bien que de l'argent va être dépensé dans des projets qui n'aboutirons à rien.</p>
<p>Mais c'est quand même un joli rêve, non ?</p>
Imaginer d'autres façons de collaborerurn:uuid:ff82eb67-8564-6e3e-5e81-3728534ef1a42014-11-24T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Dernièrement à <a href="http://webenvert.fr">Web en Vert</a>, <a href="https://twitter.com/mehlah">Medhi</a> a parlé du travail à distance d'équipes distribuées (Working Remotely) (Note : les slides ainsi que l'enregistement sonore de sa présentation seront disponibles prochainement).</p>
<p>Cette présentation m'a refait penser aux diverses idées que j'ai autour d'autre façons possibles de "travailler" dans le Web. Celles-ci ne sont finalement que des adaptations de choses existantes dans le domaine culturel mais j'en profite pour les partager.</p>
<h2>Équipe web en tournée</h2>
<p>Imaginez que vous voyagez avec votre équipe tel un groupe de rock. Votre tournée est programmée pour traverser certaines villes où vous resterez à chaque fois un temps déterminé, le temps de travailler sur X sprints.</p>
<p>L'objectif est de trouver vos clients en amont pour préparer la tournée et venir sur place mettre au point un site web, un produit, … Une fois les sprints terminés et votre client livré, vous reprenez la route vers l'étape suivante.</p>
<p>Pendant votre présence en ville, où vous utilisez ici un espace de coworking, là des bureaux directement chez votre client, nous pouvons imaginer également votre participation aux meetups locaux.</p>
<p>Problèmes majeurs : oubliez la vie de famille et -parce qu'on est en France- supposez qu'on puisse vous cataloguer comme rockstars aux égos surdimensionnés.</p>
<h2>Équipe web en résidence</h2>
<p>Imaginez qu'un lieu soit adapté à vous recevoir. Le cadre est buccolique et tout est à votre disposition : du lieu de travail, à l'hébergement. <br>
Bonus : votre petite famille peut vous suivre et profiter de l'environnement, de balades à travers la campagne, et de vous bien entendu.</p>
<p>Vous venez ensemble pour quinze jours, voire un mois. Et vous travaillez dans un contexte différent qu'à l'accoutumée. Plus détendus mais à la fois plus concentrés. L'émulation créée par le contexte sublime la créativité et l'efficacité votre équipe. C'est sans oublier le renforcement des liens, soudant encore un peu plus le groupe.</p>
<p>Un soir, un feu de camp est organisé, un autre c'est une projection ciné dans la mini salle de conférence. Une autre fois, un meetup local est organisé afin d'aller à la rencontre les uns des autres et favoriser l'émulation. Vous pouvez même leur présenter vos travaux. <br>
Le dernier week-end c'est une sorte de mini-festival qui s'organise : après-midi d'ateliers, qu'ils soient web ou non, théoriques ou totalement pratiques (et si on allait apprendre à cueillir des champignons ?), puis soirée concert au coin du feu.</p>
<p>Cette idée me plait assez et je pense même que j'aimerais tenir un tel lieu.</p>
<h2>Équipe web invitée</h2>
<p>Tel ce qui peut se faire dans le monde du tatouage, une agence amie vous invite (en totalité ou une partie de votre équipe) à venir dans ses bureaux pour un temps donné. Vous êtes annoncés auprès de leurs clients et vous travaillez alors avec eux sur les projets qui entrent à ce moment.</p>
<p>C'est un peu comme pour la tournée mais de manière ponctuelle, et avec une notion d'agence amie qui vous reçoit et publicise votre venue.</p>
<p>Vous allez confronter vos façons de faire et les échanges entre votre équipe et celle qui vous accueille devraient être très enrichissants pour tous. C'est à mon avis d'autant plus facile si "l'équipe invitée" n'est pas trop nombreuse.</p>
<p>Et vous, comment pourriez-vous envisager un contexte encore différent pour travailler avec votre équipe web ?</p>
Les nouvelles Gueules Noiresurn:uuid:5883af30-e619-9e99-87f5-5cd489ecd7ee2014-11-15T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Je suis natif du Forez et bien qu'ayant vécu ces quelques dernières années dans le Sud de la France, j'y suis de retour pour de bon depuis un an, dans les environs de la ville de Saint-Étienne.</p>
<p>Notre région est marquée par de multiples époques, dont celle de l'activité minière. Ici on allait au charbon. Au sens propre.</p>
<p>Ce fut une telle aventure humaine, économique et technique que son empreinte reste forte pour les gens d'ici, et nous sommes fiers de notre histoire qui nous rappelle les multiples forces et capacités de nos aïeux.</p>
<p>Aujourd'hui, alors que la région a trouvé une de ses nouvelles dynamiques avec le design (Saint-Étienne est la première « <a href="https://www.saint-etienne.fr/design/reseau-unesco-villes-creatives">Ville créative design Unesco</a> » et seulement la 2ème en Europe après Berlin), je commence à découvrir la communauté locale faite de développeurs Web, de designers, de créateurs de startups, …</p>
<p>Et je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec notre histoire locale.</p>
<p>Chacun avec ses outils, nous travaillons à l'abris des regards dans nos propres souterrains. Nous creusons chaque jour un peu plus nos galeries à la recherche de nouvelles richesses (connaissances, réussite sociale, financière, etc) sans garanties de trouver et nous prenons des risques en explorant sans cesse de nouvelles directions, dont certaines s'avéreront ne rien donner. Alors nous améliorons nos outils, nous innovons et nous recommençons.</p>
<p>Fidèles à nos valeurs, nous savons que c'est ensemble que nous pourrons réussir et qu'il nous faut casser les silos pour travailler de manière transversale. C'est ainsi que nous pourrons sortir de l'ombre et en extraire les fruits de nos labeurs, le nouvel or noir.</p>
<p>Je relativise naturellement la dangerosité de nos métiers comparée à celle des vrais mineurs, mais ceci mis à part, ne serions-nous pas finalement les nouvelles Gueules Noires ?</p>
Retour de BlendWebMix 2014urn:uuid:5eb7ffd9-cbd2-7bb8-b0b9-9f9fdea4a3ac2014-10-31T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Je viens de passer deux jours en terres Lyonnaises pour assister à <a href="http://www.blendwebmix.com/">BlendWebMix 2014</a>, voici un compte-rendu de mon expérience de participant.<br>
Comme une partie des remarques pourraient servir pour d'autres conférences, je publie donc ceci ici.</p>
<p>Tout d'abord je tiens à féliciter l'organisation car vous avez réussi le pari de réunir 1 200 personnes faisant le Web, dont l'ultra-majorité ne va généralement pas assister à des conférences le reste de l'année. Je ne ferais pas le laïus sur les bienfaits des conférences, mais rien que pour ça, c'est une réussite.</p>
<p>Comme son nom l'indique, la conférence veut également mixer les profils (Biz, Tech, Design, Recherche), et c'est là encore une bonne chose. Il faut essayer de casser les silos où chaque profil à tendance à rester. Si on veut faire avancer le Web, il faut apprendre à se comprendre pour mieux travailler ensemble. (Note : je suis curieux de connaître la répartition des profils des participants sur ces 1 200 personnes).</p>
<p>Globalement, l'organisation s'est bien déroulée mais j'en arrive à mes remarques, qui j'espère seront constructives.</p>
<h2>Signalétique</h2>
<p>Pensez que chaque participant ne connait rien du lieu où vous organisez la conférence. Aidez-le à venir facilement jusqu'au bâtiment en lui expliquant les différents moyens d'accès. Ici j'ai trouvé les informations légères, ne parlant que des bus. Venant en voiture et ne connaissant pas Lyon, mon expérience utilisateur n'a pas été facilitée car j'ai du passer du temps en recherches pour comprendre la conformation du quartier et savoir où me garer.</p>
<p>Indiquez facilement où se situe l'accueil. Sur le parvis, on voyait bien l'énorme bannière BlendWebMix sur la façade du bâtiment, mais comment deviner facilement qu'il fallait descendre les escaliers sur le côté pour découvrir l'accueil ? Mettez donc en place des éléments de signalétique ou même des bénévoles. Si vous n'avez pas de budget ça peut être des flèches dessinées au feutre sur des feuilles A4 et scotchées bien à la vue de tous. Il y a plein de solutions, du moment que vous facilitez la vie de vos participants.</p>
<p>Une fois sur place, il y a encore une fois peu de chances que vos participants connaissent le lieu. Vous devez mettre en place le matériel suffisant pour qu'ils l'investissent facilement. Il faut facilement comprendre comment se rendre dans tel ou tel espace. Vous pouvez même fournir un plan si le lieu est vraiment grand.</p>
<p>La signalétique est un aspect souvent oublié qui peut paraître un détail mais il participe pourtant grandement à l'expérience de vos participants. <br>
Et dans un évènement avec 1 200 personnes, c'est également du travail en moins pour votre équipe, qui sera automatiquement moins sollicitée pour des questions du genre « C'est où le vestiaire ? Je cherche la salle Bidule, tu sais où c'est ? Où est servi le repas ? ».</p>
<h2>Planning</h2>
<p>Prévoyez suffisamment de temps pour les déplacements entre conférences, surtout si le lieu est grand (et sur 3 niveaux) et que vous avez jusqu'à 5 conférences en parallèle. Dans le cas de Blend, j'aurais prévu 10 minutes de battement entre chaque conférence. Au lieu de ça on s'est retrouvé à tous être un peu à la course, avec des gens arrivant en retard, d'autres (encore pire) partant avant la fin pour essayer d'être à l'heure à la conférence suivante. On entre dans des situations qui s'assimilent à du manque de respect vis-à-vis des personnes déjà dans la salle, mais aussi et surtout des orateurs. <br>
Faites donc en sorte d'apporter de la fluidité dans les déplacements, tout le monde trouvera ça plus agréable.</p>
<p>Ces temps de battement seront également pour vous des soupapes vous permettant si besoin de récupérer certains retards afin de rester toujours calé sur les horaires annoncés. Mais ils pourraient également vous servir pour intervertir deux salles au dernier moment pour des raisons de capacité.</p>
<p>Une heure seulement de pause déjeuner, c'est vraiment la course ! L'objectif d'une conférence réussie n'est pas dans la course au nombre de conférences qu'on peut faire rentrer dans une journée, mais dans la richesse des échanges. Prévoyez donc suffisamment de pauses pour les échanges, c'est aussi pour ça qu'on est là.</p>
<p>Allez lire également ce qu'Éric vient d'écrire au sujet des <a href="https://n.survol.fr/n/timings-en-conferences">timings en conférence</a>.</p>
<h2>Explicitez les règles</h2>
<p>C'est valable pour tout et n'importe quoi mais je n'ai pas eu de règle claire sur les deux jours en ce qui concerne les questions/réponses avec les orateurs. Parfois on eu des questions/réponses (dans le bruit des gens déjà en train de partir vers leur prochaine salle), parfois pas. À certains moments on nous a dit que l'orateur serait disponible dans un espace dédié mais sans savoir si il serait bien là (certains orateurs semblaient s'en étonner), quand, combien de temps…</p>
<p>Peu importe la façon dont vous voulez gérer les questions/réponses, faites juste en sorte que les règles soient claires pour orateurs et participants afin que chacun sache comment gérer la situation.</p>
<h2>Captation vidéo</h2>
<p>J'ai personnellement trouvé dommage que les conférences ne soient pas filmées car c'est bien pour plein de bonnes raisons. Les orateurs pourront faire référence à leur prestation quand ils voudront candidater à d'autres conférences, ils pourront également voir comment s'améliorer. Les participants pourront voir des conférences qu'ils ont ratées car ils étaient dans une autre salle à ce moment là. Votre conférence pourra capitaliser sur une somme de connaissances de plus en plus importante chaque année. Ceux qui n'ont pas pu venir du tout pourront quand même regarder les vidéos. Et puis c'est toujours bien de partager les savoirs, ça fait partie des choses importantes à mes yeux quand on organise une conférence.</p>
<p>Une captation ça peut être un bon smartphone sur un trépied, une récupération correcte du son du micro, et un montage au plus simple. Vous pouvez même allez voir des écoles multimédia qui pourraient être ravies d'avoir votre conférence comme vrai projet de captation/montage vidéo. Comme partout, n'oubliez pas le système D, pas besoin de vous lancer dans une production digne de Luc Besson.</p>
<p>Vous n'enregistreriez que le son que ça serait déjà bien et utile, avec l'accompagnement des slides de l'orateur.</p>
<h2>Point de vue plus personnel</h2>
<p>J'ai du mal à définir mon profil. J'entreprends (<a href="http://www.kayuko.net">Kayuko</a>, <a href="http://letrainde13h37.fr">Le train de 13h37</a>), je code également, mais j'aime bien écouter ce qui touche au design. J'ai donc pu assister à des conférences assez variées qui ont pu m'intéresser, chacune à leur façon, et mon expérience globale est plutôt satisfaisante (modulo mes remarques d'organisation).</p>
<p>En partant hier il y avait cependant un petit quelque chose qui me chagrinait, sans arriver à le définir. C'est ce matin que j'arrive à mettre des mots dessus. Ces deux jours étaient là pour parler d'un "Web qui veut/doit réussir financièrement". Faire réussir des startups, espérer créer le prochain grand silo, etc. Mais dans tout mix il faut un équilibre, et c'est ce déséquilibre qui m'a gêné finalement. Presque rien sur l'accessibilité, rien sur la vie privée, sur la neutralité des réseaux, sur l'IndieWeb, sur l'OpenSource, etc… Tant de pans qui font aussi la richesse du Web, un Web de partage et d'équilibre.<br>
Ce n'est qu'un constat et je ne me plains pas car je n'ai rien proposé pour participer à cet équilibre. Il me reste donc une chose à faire : proposer un sujet l'année prochaine pour apporter mon ingrédient dans le Mixeur. Et je vous invite à en faire de même.</p>
Border:None Creator Uniturn:uuid:5e76e618-e2a5-d499-042b-17cea8bce4e42014-10-18T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Je participe actuellement à la conférence <a href="http://border-none.net">Border:None</a> où nous sommes en ateliers pratiques sur l'<a href="http://indiewebcamp.com/">IndieWeb</a>.</p>
<p>Ceci est une réponse à une <a href="http://aaronparecki.com/notes/2014/10/18/1/bordernone">note d'Aaron Parecki</a> pour que l'on joue avec WebMentions.</p>
Histoire du Forezurn:uuid:a610e2e8-72f7-f938-60d2-dcc495cc4f2b2013-12-30T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Découvrir qu'il existe un livre racontant l'Histoire du Forez et se voir offrir un exemplaire de son édition originale datant de 1883.</p>
<p>Tenir un livre de 130 ans d'âge dans les mains est une chose assez rare en ce qui me concerne. Caresser sa couverture avec précaution, tourner ses pages avec douceur, sentir l'odeur du vieux papier et ressentir du respect pour ce vieil objet.</p>
<p><img src="http://loic.mathaud.fr/notes/2013/histoire-forez/CIMG0637.jpg" alt="Livre Histoire du Forez, par M Antoine"></p>
<p>Le plaisir de lire plus de 2 000 ans d'histoire de ma région, en pensant un peu à son histoire à lui. Aux nombres de personnes l'ayant parcouru avant moi.</p>
De haut en bas, les blessuresurn:uuid:5576e0de-eded-4e5c-2a36-cfc93a7e58002013-12-04T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Le vide, puis la chute.</p>
<p>Il y a la blessure mentale toujours présente. J'apprends à la connaître et à vivre avec, tel un nouveau voisin qui serait un peu envahissant mais qu'il faut bien cotoyer.</p>
<p>Il y a celle physique qui ne pouvait qu'arriver. Le point de rupture. L'élément déclencheur, signal du changement.</p>
<p>Le vol se stabilise, je regarde autour et dans moi.</p>
<p>Je remonte. Me revoilà.</p>
C'est l'histoire d'un chêneurn:uuid:9c754560-ea59-09a5-7bc2-8b1c516d02ce2013-11-14T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Du gland au chêne, il y a cent ans.</p>
<p>Voici le début d'une histoire dont je ne verrais pas la fin.</p>
<p><img src="http://loic.mathaud.fr/notes/2013/histoire-chene/CIMG0628.jpg" alt="Très jeune pousse d'un chêne"></p>
Regrets et culpabilitésurn:uuid:cda3f561-75fd-4dbd-8339-bb63cc980bce2013-11-12T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Plus d'un mois déjà.</p>
<p>C'est dur à vivre car elle me manque tant, jour après jour.</p>
<p>Plus d'un mois déjà et je m'en veux de l'avoir laissée seule dans cette chambre impersonnelle derrière une porte comme il y a en tant dans ces bâtiments. Dans la pénombre. <br>
J'aurais du être là pour l'accompagner jusqu'au bout et ne pas la laisser partir seule en pleine nuit.</p>
<p>Comment est-ce que ça s'est passé ? <br>
Est-ce qu'elle a eu du mal à partir ? <br>
Était-elle encore consciente ? <br>
Était-elle sereine ou en souffrance ? <br>
En souffrance d'être seule ?</p>
<p>J'ai cru avoir fait au mieux pendant des mois pour être là pour elle. J'ai cru avoir fait de mon mieux.
Je me rends compte aujourd'hui que je regrette de ne pas avoir été là pour elle cette nuit-là et que je me sens coupable de l'avoir lâchement abondonnée.</p>
<p>Je m'en veux et ça me pèse… Pardon ma petite mamy…</p>
L'aventure du railurn:uuid:68e114d2-ac0f-15bc-6122-17a040aabb6c2013-11-10T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p><img src="http://loic.mathaud.fr/notes/2013/aventure-du-rail/CIMG0581.jpg" alt="Vestiges des rails de la voie de chemin de fer Bonson-Sembadel"></p>
<p>L'avenir se dessine peut-être au bout du chemin, en suivant les vestiges de cette ancienne voie de chemin de fer.</p>
<p>Un chez-nous dans le Forez, enfin. Ce n'est plus qu'une question de choix de notre part.</p>
<p><img src="http://loic.mathaud.fr/notes/2013/aventure-du-rail/CIMG0582.jpg" alt="Prendre la bonne décision"></p>
Veillée familialeurn:uuid:d86b5813-3e21-8b74-aa21-092147b4b9092013-10-31T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Et si on arrêtait de courir sans arrêt après le dernier apéro-ceci, le dernier meetup-cela ?</p>
<p>Et si on revenait à une cellule plus petite, plus conviviale. Plus importante. Et si on remettait au goût du jour les veillées au coin du feu, à la maison ?</p>
<p>Combien d'entre-nous passent trop de temps à travailler (avec en plus : veille, conférences, …) pour au final ne jamais vraiment profiter des choses importantes ? Famille et amis. Ceux avec qui vous avez grandi, ceux que vous aimez, ceux que vous connaissez bien (mais les connaissez-vous vraiment ?).</p>
<p>J'aimerais revenir aux veillées mais en y apportant cette petite touche que je détiens de la communauté Web. Et si les veillées permettaient d'en apprendre un peu plus les uns des autres et à partager ce que l'on sait ?</p>
<p>J'imagine une soirée à la maison où autour de la table on mange bien et on discute. On éteint la télé (ou on la jette, c'est vous qui voyez) et on s'écoute.
Mais pour une fois on décide de changer un peu les choses. Je m'essaie à lire une histoire, une de ces légendes d'autrefois de la région par exemple. Dix, quinze minutes tout au plus mais je m'amuse à des effets de voix, à voir les grands yeux noirs de ma petite nièce qui m'écoute attentivement. Puis ce soir-là c'est ma mamy qui nous parle de ce coin à l'orée d'un bois, à 20 minutes d'ici, où elle partait cueillir des myrtilles pour en faire des confitures. D'ailleurs on en profite pour lui soutirer tous les détails possibles sur <em>sa</em> façon de faire les confitures qu'on aime tant. Et on n'oublie pas de noter ça dans un cahier −car on est bien là entre-nous et on n'a pas envie de sortir un smartphone ou un ordi pour prendre des notes. Ah si, mon frère prend des photos. Tiens, on en imprimera une qu'on collera sur la page jouxtant celle dont le titre est fièrement "Confitures et gelées de Mamy".</p>
<p>Cet autre soir c'est mon frère qui nous parle un peu de son travail, habituellement loin d'ici. Quelques photos, des explications, on lui pose des questions. Cette fois je suis sûr que maman ira se coucher en sachant vraiment ce qu'il fait dans la vie :) Et puis on enchaîne sur un peu de musique en douceur. C'est mon père qui nous fait écouter quelques titres de sa jeunesse et nous donne le contexte qui allait autour (« c'est là-dessus que j'ai emballé maman !»). Non vraiment, encore une chouette soirée.</p>
<p>Une simple soirée, en famille et/ou entre amis. Un peu de bon temps entre personnes qui s'aiment à s'apprendre des choses qui paraissent parfois futiles aux uns mais qu'on regrette de ne jamais avoir appris. D'avoir pris le temps.</p>
<p>Les temps font que je suis à la nostalgie mais c'est en même temps une prise de conscience du temps qui passe et du fait qu'on oublie trop souvent d'apprendre avec ceux qui nous entourent. Au lieu de ça on va chercher ailleurs d'autres savoirs. Utiles certes, mais n'est-ce pas ici, avec nos proches, qu'on pourrait faire avancer le monde qui nous entoure ? Juste ce petit monde sur lequel on peut agir.</p>
<p>Je n'en reste pas moins à apprécier bouger et assister à des conférences mais je vais essayer de revenir à des choses encore plus simples. Des veillées un peu comme autrefois, où on prend le temps de s'apprécier et de partager ce que l'on est, ce que l'on sait.</p>
<p>Pensons-y, car ici c'est maintenant trop tard. C'est fini. Et je n'ai plus un seul pot de confiture.</p>
L'expérience d'un Web localurn:uuid:833e8ba7-898f-0d78-8667-a14a830166292013-10-29T00:00:00+00:00Loïc Mathaudloic@mathaud.fr<p>Je m'essaie à une expérience, celle d'un carnet Web local. Il s'agit de publier uniquement sur mon réseau local sans être accessible depuis l'extérieur.</p>
<p>Techniquement parlant il s'agit simplement d'un serveur web sur un Raspberry Pi branché sur notre réseau domestique, avec le script de génération du carnet poussant les mises à jour uniquement sur cette machine pour le moment.</p>
<p>Est-ce que cela va me faire parler de choses différentes ?</p>
<p>En tout cas je vois d'ores et déjà une façon de faire pour le jour où je voudrais continuer à publier localement et en ligne : il me suffira de jouer avec les branches git du dépôt contenant les fichiers de contenus du site, et de choisir alors pour chaque note si elle est locale, publique, ou les deux.</p>
<p>Que l'expérience commence !</p>