Espace Web de Loïc Mathaud notes et implications

Ready To Inspire Conference 2012, Leiden

Note publiée le

Leiden de nuit, proche du Rijksmuseum van Oudheden

Du 9 au 12 décembre, Leiden (Pays-Bas) accueillait la première édition de Ready to Inspire Conference. J'y suis allé avec en tête divers objectifs sans ordre particulier :

  • un voyage avec ma chérie et une amie (au passage deux intégratices web de top niveau) ;
  • la découverte d'un pays et d'une ville que je ne connaissais pas ;
  • rencontrer de nouvelles personnes (en pratiquant mon anglais) ;
  • assister à des conférences qui semblaient très intéressantes.

Leiden, le calme

Habitué des centre-villes encombrés et des bruits de voitures, Leiden en est presque perturbant. La ville est d'un calme absolu avec un rapport vélos/voitures très élevé. Pleins de canaux, des petites rues agréables de part le passé médiéval de la ville, des musées, des moulins à vent, ... Et de très bons endroits où boire et manger.

Une chouette découverte, et nul doute que j'y retournerais pour visiter de nouveau et rechercher un peu de calme.

Conférences, des rencontres

Pas simple d'arriver sans connaître personne, et intéressant de se retrouver dans la peau du "nouveau". C'est là qu'il faut oublier d'être timide et que votre accent anglais vous désigne comme le Français de service à la première phrase. La mise en route n'est pas forcément évidente mais une fois les premières discussions échangées, plus rien ne vous arrête. Je suis content des rencontres que j'ai pu faire, que ce soit avec des orateurs et des participants (qui organisent parfois eux-même des conférences, comme Brooklyn Beta, Fronteers, FFWD.pro, des Creative Mornings).

Et puis j'ai même pu échanger quelques mots avec Jeffrey Zeldman alors la fin du monde peut vraiment arriver maintenant ;)

Conférences, deux thèmes récurrents

Slide "Ready To Inspire"

Abordés sous différents angles tout au long du séjour, j'ai pu noter 2 grands thèmes se détacher : une volonté marquée de mettre en avant l'artisanat dans nos métiers, et l'approche content-first.

Frilosité franco-française ?

Réunir 600 personnes pour une première édition, c'est faisable. D'autant plus quand on arrête de se poser trop de questions, trop de contraintes.

De ce que j'ai pu remarquer et observer, ce que je vais appeler "le monde anglophone" n'hésite pas à faire jouer du copinage réseau : le lineup alléchant des orateurs était composé d'invités/amis et non d'une sélection, et la conférence a été annoncée, publicisée au travers de ce large réseau pour arriver à son objectif : faire connaître la conférence et qu'elle donne envie d'y participer. Des gens sont venus de toute l'Europe, et même d'Australie, du Japon, du Brésil, ...

Cela ne remet pas du tout en question certaines valeurs qu'on peut porter avec Sud Web mais il y a peut-être sur certains aspects un peu plus de puissance à apporter à notre communication. Je réfléchis encore à tout ça, je n'ai pas de réponses à apporter pour l'instant.

Un exemple flagrant : rencontrer 2 webdesigners/intégratrices françaises qui sont donc venus à Leiden sans pour autant connaître des conférences françaises comme Paris Web et Sud Web (ni Web 5, ni les Kiwi Party, ...). Pire, confondre Paris Web avec Le Web. Nous avons encore pas mal de travail à faire pour mieux communiquer en dehors de nos cercles. Cocorico quand même

Sinon en terme d'organisation pure, nous n'avons rien à envier, et je dirais même que ce que je peux voir à Paris Web où ce qu'on peut faire avec Sud Web est au dessus en terme de logistique le jour J !

En me rendant à Leiden, j'étais venu chercher de l'ouverture d'esprit et voir comment c'est ailleurs, en sortant de ma zone de confort. Voyage réussi sur tous les plans.

On fait un voyage groupé en 2013 ? J'ai déjà trouvé le lieu où dormir et j'ai les bonnes adresses de restaurants maintenant ;)