Paris Web 2017, encore une belle claque
Publiée le 24/10/2012
Paris Web 2012, souvenons-nous
Je me rappelle encore Paris Web 2012. À l'époque on en était à la 7ème édition, certainement la plus aboutie de toutes (je peux le dire, je n'en avais alors pas manqué une seule, chanceux que j'étais). Le programme avait permis de balayer un spectre intéressant avec un niveau assez homogène.
Et pour une fois, j'avais pu changer régulièrement de salle sans me sentir frustré d'avoir fait le mauvais choix. J'avais également participé à quelques séances dans les informelles. C'était tout nouveau à ce moment-là et forcément on avait essuyé quelques plâtres. Essentiellement trop peu de temps pour débattre, les personnes présentes auraient bien voulu discuter plus longtemps ensemble et entrer plus profondément dans les débats. Mais pour une première, avec le recul, c'était quand même vachement bien.
Ah et puis 2012, c'est également l'année où −sans vouloir vexer personne− j'avais enfin pu assister à des conférences francophones dont je me rappelle encore !
Sébastien Desbenoit nous avait parlé avec passion des icônes, pour ce qui est devenu LA conférence qui l'a révélé au yeux de tous. Un sacré orateur ce Seb ! Et une personne attachante pour ne rien gâcher. Je n'ai pas oublié non plus Thibault Jouannic qui, dans un rôle plus posé mais avec une sacrée présence scénique, nous avait rappelé une option souvent oubliée : la fuite. On ne saura jamais l'influence réelle que sa conférence a eu sur les gens, mais il n'empêche qu'en 2013 on avait vu un bon nombre de changement de postes dans le milieu.
Retour de l'édition 2017
Et dire qu'à l'époque on en était encore à se demander comment pouvait évoluer Paris Web… Les prémices étaient pourtant là mais nous n'arrivions pas encore à bien cerner l'ampleur que cela allait prendre.
Laissez-moi donc vous raconter Paris Web 2017, je rentre tout juste à la maison.
Pour commencer il faut rappeler que Paris Web est maintenant une conférence de 5 jours : 3 jours de conférences (les lundi, mardi et mercredi), suivis de 2 jours d'ateliers. Cette année encore les 3 premiers jours ont fait le plein. Environ 1 000 tickets vendus en quelques heures.
Elle est toujours multi-sessions, permettant aux participants de choisir, du grand amphi à la petite salle de 30 places pour discuter et débattre. Vraiment classe, et il faut être difficile pour ne pas s'y retrouver.
Mais finalement ce n'était que dans l'ordre des choses que d'évoluer ainsi. Le staff a toujours pu faire grandir l'évènement afin qu'il devienne la locomotive dont nous avions besoin en France, et au delà.
Le reste, je crois qu'en 2012 on se disait que ça ne pouvait exister que dans les bouquins de science-fiction. Et pourtant aujourd'hui ça nous semble vraiment naturel.
Cette année 114 universités et au moins le double d'écoles d'ingénieurs (progression de 27% par rapport à l'année précédente) ont encore arrêté de faire cours pendant la semaine Paris Web pour diffuser les conférences en direct au sein des écoles. On était peut-être 1000 sur place mais combien d'étudiants ont suivi les débats ? Dur à dire mais ça commence à faire beaucoup ! Il parait même que cette année une école française à New York a retransmis les 3 jours à ses étudiants. Ils ont tout suivi malgré le décalage horaire, classe non ? Et dire qu'en 2012 tout avait commencé avec 1 seule école. Quels progrès !
Sur Paris, la semaine est également devenue une institution. Pour ceux qui n'ont pas pu avoir de tickets ou qui souhaitent se rencontrer et échanger tout de même, on ne compte plus les espaces de co-working qui organisent des mini-sessions, des débats. Il en va de même avec bon nombre de sociétés qui ouvrent leurs portes, parfois jusqu'à très tard dans la nuit. La passion est bien là, l'énergie est incroyable !
Une seule chose n'a pas changé finalement : on ressort de Paris Web toujours épuisé :) Mais également toujours plein d'énergie et de nouvelles idées. Riches qu'on est de nouvelles rencontres.
Ce qui est amusant c'est qu'avec l'infiltration de nos idées et de nos combats au sein des écoles, les aperoweb se sont multipliés. Je crois qu'avant cette édition 2017 on en était à 35 aperoweb chaque mois dans toute la France.
Sinon, je ne vous ferais pas un compte-rendu des conférences auxquelles j'ai assisté, d'autres font ça beaucoup mieux que moi. Ce que je retiens c'est qu'on a toujours eu raison de dire qu'on fait du Web de qualité en France. La preuve la plus flagrante ? On n'aurait pas des participants étrangers qui viendraient toujours plus nombreux chaque année, non ?
Enfin, encore une fois merci au staff pour l'organisation impeccable de cette semaine de folie ! Merci également aux lieux (bistrots, salles de réunions, etc. vous remarquerez que la semaine a été chargée ;)) dans lesquels j'ai terminé quelques longues soirées, à parler de Web avec des gens extra.
On remet ça en 2018, dites ? :)